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Echo des journées de formation des 23-10 et 13-11-07                                      

 

Formations 07spf901(a et b) :
accompagnement des maîtres spéciaux de religion catholique du spécialisé
(animateur : Abbé Etienne Gathy)

Objectifs des journées :
- Établir un lien entre la pastorale et le cours de religion catholique : quel est le lien entre la pastorale scolaire et le cours de religion ? Quel est le lien entre la pastorale scolaire et les autres cours ?
- Garder la spécificité du cours de religion.
Il n’exige pas nécessairement la foi des enfants ; il reste un apport religieux et culturel visant à faire grandir leurs compétences et connaissances ; il présente ce qu’est la religion chrétienne ;  il encourage le dialogue avec d’autres religions ; il permet un partage où les différences de chacun permettent d’avancer ; enfin, il doit permettre à l’enfant de vivre dans un espace où il pensera et dira les choses librement.
- Les incontournables de l’Ancien Testament : notre sélection des grandes figures du Premier Testament. Quels « coups de cœurs » ? Réactions et mises en commun d’expériences vécues ou à vivre.
- Rassembler quelques outils pour vivre une célébration (par exemple Noël ou Pâques). Etablir une liste (bien sûr non exhaustive) de livres, chants, CD, DVD intéressants pour travailler avec les élèves. Rechercher des pistes de leçons (par exemple sur la figure de Moïse).

1. Lecture de quelques extraits de la brochure « écoles fondamentales catholiques et paroisses  (Tournai 2006) (en vente au prix de 3 euros)

- Nos réactions et mise en commun d’expériences vécues ou à vivre :

Positif :
- Une célébration vécue hors de l’école (sous un chapiteau de cirque), animée un dimanche par des représentants de plusieurs écoles, et cela en collaboration avec la paroisse ; d’où une vraie rencontre dans la joie.
- Donner ou redonner plus de caractère festif  à la célébration, sortir du cadre classique pour « remotiver » les acteurs.
- Organiser systématiquement des célébrations à Noël, Pâques, pour rassembler, impliquer les enfants dans un maximum d’investissements. Ces fêtes créent de véritables occasions de participation.
- L’expérience finale de vivre la célébration est toujours enrichissante, même si le cheminement représente souvent un travail conséquent, du  découragement et du stress…
- Constitution d’une chorale en aménageant au mieux les horaires de chacun…
- Nous devons continuer à rester les moteurs du projet, rôle crucial du MS de religion pour assurer la pastorale dans son entièreté.
- Impliquer la paroisse au maximum, pour créer un lien direct entre l’école et la vie du village (invitation des habitants à venir vivre une célébration, etc.)
- Viser l’interdisciplinarité au maximum entre les personnes (bricolage, cuisine, chant, dessin, saynète,…)
- Toujours garder l’idée de proposer un rôle, mais en aucun cas ne l’imposer.
- En certains lieux, le clergé local s’implique dans des célébrations de Noël.
- Parfois, un dynamisme commun peut s’instaurer entre les enseignants, les maîtres de religion et le clergé local (exemple : l’hommage rendu à la maman décédée d’un élève ; tout l’école y a été impliquée).
- Il existe parfois des sacristains ou sacristines heureux de donner un coup de main pour une célébration ou une veillée. Sans une telle collaboration, une célébration préparant à Pâques n’aurait pas été possible à la collégiale de Lobbes (marche vers ce lieu de culte sous forme de jeu de piste adapté aux enfants, découverte par petits groupes, avec chaque fois un temps de prière dans la crypte). 
- Nous vivons parfois des expériences enrichissantes lors de célébrations de premières communions, de professions de foi ou de confirmation ; celle-ci sont l’occasion d’une véritable collaboration.

Ce qui l’est moins, …les freins :
- Difficulté de demander de l’aide en dehors du cadre du cours de religion.
- Il n’y a pas de proposition spontanée de la part des collègues, mais dans le domaine de la pastorale, les demandes des maîtres de religion reçoivent souvent une réponse favorable, même si elles suscitent aussi des découragements et du stress.
- Nous nous ressentons avant tout comme les gens assurant la « fourche » du titulaire. L’intérêt porté à notre cours est faible, quasi inexistant chez les collègues. Face à ce manque d’intérêt, nous sommes tentés de « laisser tomber », de faire semblant de rien, et d’éviter de les impliquer. Nous souhaitons donc que chaque titulaire respecte les projets de l’école… comme le stipule bien leur contrat.
- Peu ou pas de contact avec le clergé. Peu ou pas de communication… D’où l’importance des négociations.
Une expérience particulière est évoquée, celle de la demande d’un baptême célébré dans l’école : le refus du clergé local a été expliqué par l’exigence de célébrer un baptême dans une église, d’une part, et d’autre part par l’exigence de célébrer le baptême d’une enfant dans la paroisse où il vit. Avec négociations, le deuxième argument aurait pu être dépassé.
- Les directions sont toujours de bonne composition quand il s’agit de créer des projets de pastorale, mais elles pourraient davantage les dynamiser et les soutenir pour que les valeurs chrétiennes soient bien respectées, car si nous sommes le moteur de la pastorale, les directions en sont le gouvernail.
- Nous avons évoqué aussi  les difficultés d’enseigner aux enfants d’un autre culte ; mais comme dit précédemment, ciblons bien les objectifs de notre cours et profitons justement des différences de chacun pour avancer.

En conclusion :
Nous sommes finalement assez d’accord avec les quelques extraits de la brochure qui ont servi de point de départ à notre échange.
Il existe bel et bien des difficultés à faire de la pastorale et à donner un cours de religion. Cependant, puisque nous n’y échapperons pas, apprenons à transformer ces difficultés en outils de réussite.
Nous travaillons au cas par cas, et nous négocions aussi (par exemple : nous organisons et préparons parfois pour certains enfants des célébrations sacramentelles dans le contexte des messes dominicales, ou hors contexte par rapport à la communauté paroissiale mais dans l’église, ou encore nous servons de relais vers une paroisse).
Certains titulaires qui collaborent volontiers avec nous pour la pastorale sont beaucoup sollicités… Veillons donc à ce que nos demandes ne deviennent pas trop lourdes pour eux, et suscitons l’implication d’un maximum de collègues, dans le respect de chacun et de ses convictions.

2. Quelques outils pour vivre une célébration de Noël, de Pâques

Ce qui semble important au départ, c’est de choisir un thème, un fil conducteur, un mot… pour éviter la routine dans nos célébrations ; voici quelques exemples évoqués par l’ensemble des participants.
- Partir d’un livre de contes (cf. les publications du CJC à Liège) pour rendre acteurs les enfants.
- Placer Marie au centre d’une célébration, son pays, sa vie d’enfant, de jeune fille, la nativité. Cela permet une multitude de rôles.
- Evoquer la pastorale des santons de Provence.
- Aller à la recherche d’acteurs extérieurs à l’école. Groupe théâtral, troupe de cirque,…
- Placer au centre de la messe, l’idée d’un cadeau géant. Chaque enfant aura préalablement préparé un cadeau (sous forme de dessin ou de lettre) adressée à Jésus qui vient… (Noël), Jésus qui donne sa vie… (Pâques), et viendra symboliquement le déposer dans le cadeau géant (à placer à différents moments de la célébration pour que chacun puisse faire le don de soi).
- Créer le concept d’ateliers interactifs évitant le statisme des enfants.
- Les enfants réalisent un pain, faisant référence à la phrase « le fruit du travail de l’homme ».
- Réaliser une grande étoile de Noël. Chaque classe ou chaque enfant en apporte une partie.
- Au moment de l’eucharistie, proposer de recevoir une enveloppe dans laquelle se trouverait soit un grand morceau de bois, soit un petit, ou alors une cordelette. Chaque personne est invitée à ensuite retrouver une des trois autres personnes complémentaires afin qu’ensemble, ils obtiennent une croix. Cela servira à mettre en évidence l’alliance ou le rattachement.
- Privilégier l’idée de l’envoi à la fin de la célébration en offrant par exemple une boîte d’allumettes à chaque classe. Cette boîte décorée contiendrait des graines qui pourraient être semées par les enfants. On pourrait également procéder à un lâcher de pigeons ou de ballons. Les intentions de prière pourraient dès lors trouver leurs objectifs de façon très concrète.

3. Quelques incontournables de l’Ancien Testament (Première Alliance) :

Nous réfléchissons d’abord à partir de quelques extraits du livre de
Marie-Noëlle Thabut, A la découverte du Dieu inattendu (DESCLÉE DE BROUWER, 2002).
- On ne peut comprendre l’Ancien Testament que si l’on connaît le Nouveau Testament.
- Voir Dieu non pas comme un juge, mais comme quelqu’un de bon, qui tient ses promesses. C’est l’homme qui le perçoit comme un juge, mais Dieu se révèle finalement tout autre.
Dans la lecture de l’Ancien Testament, il est vrai que nous nous heurtons à des aspects « monstrueux » ; il reste néanmoins important d’aller au-delà des clivages ou stéréotypes du style « Dieu punit ». Les gens utilisent souvent l’expression « Qu’ai-je fait au Bon Dieu pour mériter cela… ? ». Mais, si le Premier Testament rejoint ce type de question, il nous dit aussi tout autre chose.
- Dieu n’est pas un Dieu de violence, mais de paix. Confrontés à raconter les récits de l’Ancien Testament, racontons et mettons en évidence les épilogues. Après le déluge, Dieu promet à Noé le meilleur. Insistons sur l’arc-en-ciel, et donc sur l’Alliance universelle.
- Les auteurs de ces récits bibliques n’ont fait que décrire leurs expériences personnelles, en utilisant des allégories propres à cette époque, où il était de coutume de se transmettre les savoirs par bouche à oreille.
- L’Ancien Testament n’est pas un reportage sur ce qui s’est produit à l’époque, mais bien l’histoire du peuple juif. Il est construit comme est construite une légende, avec son fond de vérité, mais où l’interprétation est primordiale. L’Ancien Testament n’est pas un journal.
- Enfin, il serait bon que la lecture de l’Ancien Testament nous permette une découverte partagée. Chacun y amène ses peurs, ses doutes, et tout cela peut devenir un enrichissement.

Quelques exemples concrets de récits, les plus utilisés… les « coups de cœurs »

- A partir des exemples cités dans le livre de Marie Noëlle Thabut, nous avons relevé quelques personnages de l’AT dont nous parlons le plus dans nos classes : Moïse, Joseph, Noé, Jonas, Abraham, David, Samuel ; le récit de la Genèse a aussi sa place comme un « incontournable ».
D’autres personnages n’ont pas remporté l’unanimité de tous, même s’ils sont eux aussi des « incontournables » (Ruth, Osée, Elie, Gédéon).
- Les personnages cités donnent une vision positive au travers de leur vie respective, de façon à bouleverser notre propre perspective d’approche.
- Une adaptation de Jonas est disponible dans le fil rouge 2006-2007, sur notre site Internet.  
- Dans Abraham, on relate entre autres l’accueil de Dieu envers l’étranger.
- Il y a donc un énorme potentiel à découvrir ou redécouvrir ces personnages.

Quelques personnages… et ce qu’ils nous apportent
- ABRAHAM : sa foi, ses gestes d’accueil, la promesse reçue…
Mais des réserves sont apportées, car le récit peut comporter des éléments trop abstraits pour nos élèves. De plus l’histoire du « sacrifice d’Isaac » peut être traumatisante pour les enfants : même si l’issue est heureuse, la plus grande partie du récit peut faire difficulté. 
- MOÏSE : les possibilités d’exploiter son histoire sont très nombreuses. Une suggestion : reprendre le fil rouge « Mots clés pour entrer dans la Bible » pour illustrer l’histoire de Moïse (exemples : l’eau pour son enfance, le feu pour le buisson ardent, le désert,…)
- NOÉ : c’est l’alliance et la confiance.
- JOSEPH et ses frères : nous retrouvons la jalousie dont nous faisons parfois l’expérience, mais aussi les rapports familiaux et surtout le pardon.
- DAVID : c’est Dieu qui surprend par son choix, l’appel, l’envie, le pardon de Dieu.
- JONAS : c’est le refus de l’appel de Dieu, la colère, la peur, le pardon de Dieu, l’invitation à reconnaître humblement ses erreurs.
- BALAAM et son âne : le plus bête des deux n’est pas toujours celui qu’on croit… Balaam refuse de voir les signes envoyés par Dieu. La résurrection de Jésus n’a pas clôturé ces signes. Aujourd’hui encore, Dieu nous donne des signes : refuserons-nous de les reconnaître, comme Balaam, ou les reconnaîtrons-nous, comme l’âne ?
- SAMUEL : nous attirerons l’attention sur son attitude positive, son élan à répondre à l’appel de Dieu, sa démarche de foi en vers Dieu.

4. Pistes déjà expérimentées autour de ces figures :

- NOÉ :
Dessiner un arc-en-ciel géant. Mise en couleur de cet arc-en-ciel par les élèves (un arc par classe).
Cet arc-en-ciel peut être mis en relation avec le Credo. Par exemple, écrire un élément essentiel dans chaque arc :
- Je crois en un seul Dieu, un Père très bon, créateur du ciel et de la terre…
- …en Jésus-Christ mort et ressuscité pour sauver tous les hommes…
- …en l’Esprit Saint qui habite en nous pour nous guider…
- …à l’Eglise de Jésus, cette grande famille des chrétiens…
- …qu’un jour nous serons heureux auprès de Dieu…
- …pour toujours !
Quelques chants :
- Viens mélanger tes couleurs…
- N’hésitons pas à reprendre le chant suivant, repris de notre fil rouge 2005-2006 :

Le temps de l’Alliance.

Le Seigneur a peint à travers le ciel
Pour faire alliance, un immense arc-en-ciel
Le Seigneur a peint à travers le ciel
Pour faire alliance un immense arc-en-ciel

Il l’a promis pour toujours,                             2. Il l’a promis pour toujours,
Quel que soit le mal, règnera son Amour.       Auprès des petits, le premier Il accourt.
Il l’a promis pour toujours,                                Il l’a promis pour toujours,
Quel que soit le mal, règnera son Amour.       Auprès des petits, le premier Il accourt.

3. Il l’a promis pour toujours,
Entre tous les hommes, viendra sa Paix un jour.
   Il l’a promis pour toujours,
Entre tous les hommes, viendra sa Paix un jour.

- LA CREATION :
On peut utiliser une méthode différente par jour :
1er jour : encre noire + crayon blanc
2e jour : crayon
3e jour : morceaux de papier collés (style mosaïque)
4e jour : origamis
5e jour : « Pow-Pow » avec les luminaires
6e jour : marqueurs souffleurs et miroir en aluminium
7e jour : une forme de lit en relief

On peut aussi réaliser une fresque géante, avec les différents jours, et dessinée à l’aide d’empreintes des mains des élèves.

- JONAS :
Les différents épisodes sont dessinés par les enfants, pour créer un livre géant.
On peut aussi, lors d’une célébration, prévoir le mime de chaque épisode.

- DAVID ET GOLIATH :
Sur une feuille A3, répartir les deux clans.
Au centre, David + Goliath.
A l’extérieur, recherche d’un caillou de petite dimension.
Coller avec du papier transparent collant ; le caillou déforme alors le cahier ou la farde, comme « signe » du mal que peut faire un caillou lancé.
Autre possibilité : avec du papier calque, colorié au marqueur, réaliser un vitrail qui représente pour chaque épisode important un élément clé (objet ou symbole).

- BALAAM et son âne :
Réaliser un livret « sens » de l’histoire. Matériaux utilisés : papier de verre pour les herbes piquantes, poivre pour la chute de Balaam, papier vitrail pour l’Ange, pile sonore avec le cri de l’âne…
Ou encore un panneau évolutif avec le système de la plastifieuse et des buddies pour le décor et les personnages.

- SAMUEL :
chant : « Parle, Seigneur » de Jean-Marie Vincent (A 169)

5. Quelques documents choisis et leurs références :
Une très grande quantité et qualité d’ouvrages nous ont été proposés par l’Abbé Gathy et quelques exemples ont surtout retenu notre attention :

- Éditions LLB-France (
www.llbfrance.com)
- David un combattant fidèle
- Jeux bibliques
- Bible à colorier
- Moïse un homme patient
- En route avec Moïse (album cartonné à fenêtres)
- L’imagerie de la Bible (éditions Fleurus)
(L'imagerie de la Bible est destinée aux enfants, dès 4 ans. A travers des textes courts et de nombreuses images, l'enfant va découvrir les plus belles histoires de l'Ancien et du Nouveau Testament. Un très beau cadeau pour parler de Dieu avec des mots simples.)
- Livret d’activités « alors on y va ? » Le monde de Kingsley
- Mon cahier d’activités d’éveil à la foi (3 à 5 ans), Éditions Bayard jeunesse
- Animons la Bible (manuel pour les enfants de 4 à 8 ans. Ancien Testament) collection « éveil à la foi », La Cause (avec CD et partitions, propositions de bricolages… donc très intéressant pour préparer une célébration).
- Ed. Mame : Collection « La Bible des tout-petits » :
Abraham - David et Goliath - Jonas - Moïse et la princesse  - Noé -            Samuel
(livres en carton fort et fenêtres, sous la forme des autre livres pour enfants)
-
Gaëtan Evrard et Hedwig Berghmans, Récits bibliques en images - Ancien Testament (farde verte d’Averbode)

On pourrait citer aussi :
- Mon cahier de la Bible (éditions Fleurus) : questions et réponses multiples, avec différentes applications.
- Ed. Biblio : Collection « La Bible pour toi » – à coller et à colorier (4 livrets dont 2 sur l'AT)
Livret 1 : Noé – Abraham – Isaac et Rebecca – Jacob et Esaü – Joseph – Moïse – Rahab – Gédéon – Samson – Ruth et Noémi.
Livret 2 : Samuel – Saül – David – Salomon – Elie – Naaman – Daniel – Esther – Jonas
(dessins beaux et mignons)
- Mon cahier de découvertes d’éveil à la foi (5-7 ans), Éditions Bayard jeunesse
- Chercher les héros de la Bible
- Ed. LLB : Collection « Moi aussi » pour les 5/8 ans.
- Ed. LLB : Livres gommettes et poster pour 5/7 ans : Sur les traces de Moïse
- Sur les traces de… (éd. Husky productions)
- Collection « La Bible des enfants » (éd. Rbv – Brepols)
- Jeu : Catéchèse – Questions de la Bible (éd. CB Création)
On peut l’utiliser dans le spécialisé, mais en faisant un tri, et en le jouant par exemple en équipes, sous la forme de « questions pour un champion ».
- DVD « Joseph et ses frères »
- DVD « Le prince d’Egypte »
- DVD La Bible, vol. 1 et 2 (dessins animés, avec des épisodes de 40 minutes)
- La Bible, coffrets de 3 DVD avec chacun 3 épisodes.
- CD-Rom « Jesus Quest » (Société biblique suisse)

6. Quelques pistes de leçons sur Moïse, pouvant préparer une célébration
- DVD « Le prince d’Egypte »
Soit pour intéresser les élèves au récit, soit pour clôturer l’histoire.
- Livre :
« Ta parole est un trésor » (Diffusion Catéchistique de Lyon : document biblique du parcours trésors de la foi).
Pour raconter l’histoire (p. 53 à 80).
Pour utiliser le panoramique des différents épisodes (p. 86-87).
- Livre :
L’imagerie de la Bible (éditions Fleurus)
Pour un récit davantage illustré.

- Livre :
Mon cahier de la Bible (éditions Fleurus) 
A la page 7 : « dessine Moïse »
Pages 8 et 9 : « La vie de Moïse »
Page 10 : « vrai ou faux » (mais il y a des questions sur d’autres récits !)
Page 12 : « La bonne définition » (Idem !)
Page 14 : « les petits génies de l’imagerie », jeu de 24 cartes (là aussi, présence d’autres récits)  
- Animons la Bible : idées de bricolage + chant
-
Livre : « La Bible des tout-petits » : Moïse et la princesse
- Livre : Mon cahier de découvertes d’éveil à la foi (5-7 ans), Éditions Bayard jeunesse :
l’épisode du buisson ardent.
-
Livre : « La Bible pour toi » (livret 1)
Page 14 : dessin de « Moïse est sauvé »
Page 15 : « Dieu parle avec moïse »

Page 16 : « Laisse partir mon peuple »
Page 17 : « Les Israélites traversent la mer rouge »
Page 18 : « Dieu leur donne du pain »
Page 19 : « les 10 commandements »
-
Récits bibliques en images - Ancien Testament (farde verte d’Averbode)
- Les grands masques du « Sycomore ».
Description :
Masques en papier fort (mais pas assez solides pour certains de nos élèves !)
Plus grands qu’une tête humaine
Attachés à une tige de bois que les enfants tiennent en main pour maintenir le masque devant eux.
Ouverture unique pour les yeux.
Avantages :
Possibilité de faire mimer les différents épisodes par des enfants à locution réduite, puisque l’histoire devra être lue, les masques ne possédant pas de trou pour la bouche.
Les enfants, devant tenir le masque, sont toujours occupés.
Les masques sont très beaux.
C’est motivant.
Désavantages :
Risque de les abîmer.
Il faut les acheter… à moins d’en fabriquer sur le même principe.
Diverses propositions :
Fabriquer des masques sur le modèle qui vient d’être décrit.
Fabriquer des marionnettes en s’inspirant du modèle « Evangile en papier ».
Chant : « Ils ont marché au pas des siècles » (T 40)… un des rares sur Moïse dans le répertoire des paroisses.
Reprendre le fil rouge « Mots clés pour entrer dans la Bible » comme proposé plus haut.
Actualiser l’histoire autour du thème : libération. L’idée est que la libération du peuple guidé par Moïse annonce toutes les libérations possibles aujourd’hui…
Réécrire une charte, actualisant les 10 Paroles, et appelant à une libération.
Ne pas oublier de faire le lien entre Moïse et Jésus (« nouveau Moïse ») : les diverses correspondances peuvent être établies grâce aux images des fardes verte et rouge d’Averbode.
Le personnage de Moïse ne fait qu’annoncer celui de Jésus, vrai libérateur.
- Libération du peuple avec Moïse et libération des exclus par Jésus
- Moïse sorti des eaux et le baptême du Seigneur
- Jésus reprenant la Loi de Moïse
- relation entre les 10 Paroles et les Béatitudes
- relation entre la manne et la multiplication des pains
- Du buisson ardent au jardin des oliviers.

Merci à tous les participants aux deux journées de formation.
Merci à Vincent Simond et à Anne Vandersmissen pour leurs comptes-rendus respectifs, dont j’ai rédigé la synthèse.
N’hésitez pas à m’envoyer d’autres expériences, d’autres découvertes à partager !
Etienne GATHY